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Lament of the Earth / Oortreders Festival / Donika Rudi

Lament of the Earth

concert + performance | Donika Rudi

Lament of the Earth est un cycle d'œuvres audiovisuelles de la compositrice Donika Rudi consacrée aux effets du changement climatique sur Terre. L'objectif principal du cycle est d'aborder le thème du changement climatique et des expériences sonores pour la communauté sourde.

L’œuvre est construite sur la base de graphiques des rayures de réchauffement climatique, qui représentent visuellement les changements de température à long terme à la surface de la Terre. Le début du travail se concentre sur les sons organiques et humains, principalement sur le calme et l'harmonie avec le texte de Doruntina Basha, tandis que le point culminant atteint son apogée avec des sons transformés et déformés et la plainte de la Terre, l'appel à l'action, interprété par Kaltrina Miftari, soprano. La langue des signes et la danse font partie intégrante de ce cycle. À travers les mouvements, la danse et le « vernaculaire visuel », l’émotion des sons sera vécue. L'œuvre aborde ce que nous ressentons mais ne disons pas, ce que nous regardons mais ne voyons pas, quelque chose qui nous affecte alors que nous restons indifférents.

Chaque être vivant fait partie intégrante de la Terre, en tant que tel, nous en émergeons et nous y retournons. Cette œuvre est le médium entre l'auditeur et son génome perdu depuis longtemps, car elle tente d'explorer l'existence de chacun de nous avec un appel, un appel à écouter et à agir avant qu’il ne soit trop tard.

Elle a parlé, mais avons-nous écouté ?
Elle a demandé, mais avons-nous répondu ?
Elle haletait, mais avons-nous réagi ?
Nous existons, tant qu'Elle existe!

Flagey, Week van de Klank / Semaine du Son


Donika Rudi est compositrice kosovar spécialisée dans la musique acousmatique et électroacoustique. Depuis 2010, elle est membre de la FeBeME – BEFEM (Fédération belge de musique électroacoustique) et membre de la CEC (Communauté électroacoustique canadienne). Elle est directrice par intérim du festival ReMusica au Kosovo depuis 2010. Donika Rudi a étudié la composition (musique instrumentale et électroacoustique) au Conservatoire de Genève. Elle a terminé sa maîtrise au Conservatoire Royal de Mons, en Belgique, respectivement en composition en musique acousmatique avec Annette Vande Gorne. Donika Rudi, est artiste associée d'IN SITU, la plateforme européenne de création artistique dans l'espace public, dans le cadre du projet (UN)COMMON SPACES, cofinancé par le programme Europe Créative de l'Union Européenne.

Doruntina Basha est dramaturge et scénariste de Prishtina. Elle est l'auteur de cinq pièces de théâtre, dont des pièces pour enfants, et de plusieurs courts scénarios. Doruntina est également co-auteur de Travels to Unmikistan (2003), un projet de collaboration franco-kosovare créé au Kosovo, puis présenté en France et publié dans une édition bilingue par L'espace d'instant à Paris.

Kaltrina Miftar est née dans une famille d'artistes. Son amour pour la musique a commencé dès son plus jeune âge lorsqu'elle a participé au festival « Akordet e Kosovës ». Elle se produit régulièrement avec le chœur et l'orchestre de la Philharmonie du Kosovo. Kaltrina a été invitée à se produire dans de nombreux festivals tels que ReMusica, Chopin Fest, Dam Festival, Kamerfest et a collaboré avec de nombreux chefs d'orchestre du Kosovo et de l'étranger. En 2021, Kaltrina a participé au Gala de l'Opéra, organisé pour l'inauguration de l'Opéra du Kosovo. L’année suivante, elle apparaît comme soliste dans l’opéra « La Traviata », consolidant ainsi son statut de soprano talentueuse et recherchée. Plus récemment, Kaltrina a été soliste du grand concert « Walking in Beauty », qui s'est tenu à la Philharmonie de Berlin en collaboration avec le compositeur de renommée mondiale Eriks Esenvalds. Actuellement, elle fait partie de la Philharmonie du Kosovo, membre vocal de l'ensemble vocal ReMusica et de l'ensemble « Dardanicum Cantori ».

Agnès Nokshiqi est actrice, metteuse en scène, chorégraphe et interprète. Elle enseigne la danse sur scène et l'art du spectacle en tant que professeur à la Faculté des arts dramatiques de Pristina. Son travail est axé sur la performance du corps et de la parole, alors qu'elle expérimente différents médias et recherche divers modes d'expression.

Hana Zeqa a toujours été attirée par l'idée de raconter des histoires à travers les vêtements. Par son travail, Zeqa positionne le vêtement comme un outil de communication et de manifestation ; une façon d'incorporer tout, de la musique à la danse, en passant par l'histoire, la psychologie, les émotions et le théâtre, dans un contexte visuel. Zeqa est attirée par le côté non conventionnel du design. En ajoutant de la technologie à un vêtement, elle étend ses possibilités, rendant l'article capable d'exprimer une fonction, une transformation et une interaction. Elle s'intéresse en particulier aux moments où cette transformation imite des processus internes ou organiques. Son travail inspire une analyse et une observation plus profondes et plus introspectives des sentiments, des expériences et de l’environnement. Cela permet à ses vêtements de « parler » d’eux-mêmes et d’être considérés comme plus que de simples objets.

Dans le cadre de

La Semaine du Son 2024