Frantz
François Ozon
La première guerre mondiale a pris fin : un Français démobilisé arrive dans un village allemand et y rencontre une jeune femme immergée dans le deuil de son frère… Le film prend pour point de départ un roman qui avait déjà inspiré un classique de Lubitsch (L’homme que j’ai tué, 1931). Le noir et blanc d’un raffinement extrême suffirait à le placer très haut dans la hiérarchie d’un genre noble devenu trop rare : le mélodrame. 6 Césars. Quant à l’exquise Paula Beer, elle a réalisé un doublé rare : meilleur espoir féminin aux Césars et à Venise.
Flagey, Cinematek